C’est au nom de la tolérance que je m’oppose à l’humiliation d’une femme, d’une mère et d’une citoyenne française.
C’est au nom de la tolérance, que je réfute ces réactions radicales à l’encontre de ce que je
pourrais appeler un simple voile.
Il dispose, sans doute, d’une consonance religieuse, mais il reste un accessoire, un
habillement que nul ne peut contraindre ni même juger lorsque la liberté d’expression tente de subsister.
Les libertés sont les mêmes, et ne sauraient devenir à géométrie variable ni même bafouée
par un islamisme radical.
Je ne pensais pas réagir à ces propos, qui veulent attiser la haine mais je veux répondre à l’ignorant.
Cet ignorant qui méconnaît totalement la définition de notre laicité, celle qui impose une
stricte neutralité de l’Etat et de ses représentants, celle qui refuse de faire du mal à un
quelconque enfant, celle qui méconnaît, ni reconnaît une religion, mais qui ne se verrait pas interdire à une femme sa liberté d’expression.
Connaissez-vous l’article 1er de notre Constitution ?
Connaissez-vous l’ampleur et l’excellence de nos Conventions ?
Ou êtes-vous seulement un ignorant en quête de popularité tellement votre opinion ne résonne pas au sein de la majorité.
Pauvre France, si vous être de ceux qui la dirigeront.
Pauvre France, toi qui m’as appris la tolérance, le respect, et la véritable laïcité.
Pauvre France que je ne peux abandonner, lorsqu’elle est visée.
Alors, j’écris pour proférer la paix.
Quel paradoxe de se dire représentant du rassemblement national lorsque par de telles
paroles vous opérez une division radicale, entre ceux qui prônent la tolérance, l’unité, la
solidarité et vous, Monsieur, représentant politique d’un parti en situation critique.
Le message que j’adresse prône la tendresse, la délicatesse, le respect de nos valeurs, accepte la différence et demande pardon à cet enfant pour avoir cru que c’était la France.
J.B
StudentNote 
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