Paul Kagame, espoir ou illusion de renouveau pour l’Afrique ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Paul Kagame est une personnalité qui intrigue, fascine au moins autant qu’elle déstabilise.

Président du petit pays des Grands Lacs, le Rwanda, depuis la fin du génocide de 1994, il est connu pour son maniement ferme et dirigiste du pouvoir. Si certains le voient comme un énième Ubu roi typique des dictatures africaines, d’autres discernent en lui un réformateur ambitieux, pragmatique et efficace. Une chose est certaine, ses méthodes séduisent ses pairs, ce qui s’est traduit dès le 28 janvier 2018 par son accession à la dignité suprême de l’Union africaine. L’espoir qu’on place en l’homme se justifie par les réussites qu’on lui attribue, et pour cause, en 20 ans à peine le pays qu’il dirige, autrefois ravagé par la guerre civile, semble se relever et faire face aux nombreuses problématiques de pauvreté auxquelles il est confronté. Cela étant dit, des voix s’élèvent pour pointer du doigt les nombreuses atteintes aux droits de l’homme subies par les journalistes et les opposants au pouvoir, ayant pour la plupart eu le malheur de témoigner de certaines réalités qui mettent à mal le roman officiel. Parmi elles on peut relever les problèmes de pauvreté persistants, qui se dévoilent notamment à travers la malnutrition galopante. On peut également relever les problèmes liés aux différences ethniques qui, comme on peut le deviner et malgré les affirmations contraires du gouvernement, travaillent encore profondément la société Rwandaise.

Personnalité controversée, Paul Kagame soulève nombre de questions, au premier rang desquelles se pose celle de savoir s’il est source d’espoir ou de désillusions pour l’Afrique du XXIème siècle.

L’UA séduite par la méthode Kagame

S’il y a une chose qui ressort du mandat de Kagame à la tête de l’UA, c’est la volonté de changement radical des méthodes de fonctionnement de l’organisation. Depuis qu’on lui a confié la lourde tâche de réformer l’institution en juillet 2016 lors du 27eme sommet, Paul Kagame semble n’avoir pas lésiné sur les mesures chocs. Parmi elles on trouve la rationalisation des prérogatives de l’union qui implique la restriction de son champ d’action, afin de le limiter à quatre points clés: affaires politiques, paix et sécurité, intégration économique et moyens de communication de l’organisation sur la scène internationale. On trouve surtout une mesure phare, qui est certainement celle qui suscite le plus d’espoirs et qui crée le plus d’étonnement, c’est la réforme du financement de l’organisation dont le budget dépends encore à plus de 80% d’aides extérieures. L’équipe Kagame propose ainsi une taxe à hauteur de 0,2% sur certaines importations, les fruits de cette mesure étant alors destinés au budget de l’union. Cette mesure protectionniste détonne, mais semble encourageante car novatrice. Il est de plus intéressant de voir que son suivi est réel. De fait, cette réforme financière a connu de sérieuses difficultés durant les années qui ont suivi son entrée en vigueur, car si plusieurs pays accusent des retards de paiement, la grande majorité n’a même pas encore commencé à mettre en place la réforme. En effet 23 États membres sur 55 ont commencé à mettre en oeuvre la taxe, tandis que seulement 13 ont commencé à collecter les fonds. Si initialement les pays bénéficient d’une certaine flexibilité, celle-ci tend progressivement à décliner puisqu’un rapport récent propose de sanctionner les États qui ne paient pas à temps, c’est-à-dire ceux ayant au moins un an de retard, par la suspension de leur droit de participation aux sommets et bureaux de tout organe de l’Union. Ils se verraient corollairement privés du soutien de l’UA dans le cadre de l’obtention de postes internationaux et ne pourraient plus accueillir les organes, institutions ou bureaux de l’UA. Concrètement, cela impliquerait une exclusion de facto de l’organisation, mesure qui est pour le moins radicale, mais qui peut à terme révéler son efficacité. Toutefois, les États-Unis ont affiché leur désaccord avec cette réforme, l’accusant de violer les règles de l’OMC afférentes au libre échange. On ne peut toutefois s’empêcher de voir le cocasse d’une situation où l’administration américaine accuse d’autres États de mettre en place des mesures de défense commerciale dont elle use pourtant elle-même, en particulier en ce qui concerne les marchés de l’acier et de l’aluminium. Reste que cette mesure rencontre beaucoup de résistances, et l’entrée en fonction d’Abdel Fattah al-Sissi ne risque pas d’arranger les choses. Il n’est pas anodin de rappeler que le chef d’État égyptien, en plus d’entretenir des relations étroites avec les États-Unis, est notoirement opposé à ces réformes.

Le Rwanda, miracle…

Si les débuts de l’administration Kagame sur la scène continentale semblent prometteurs, il reste difficile de réellement juger de son efficacité, de tirer un réel bilan ou de définir une véritable identité politique en à peine 2 ans de réformes et 1 an de présidence. En revanche le Rwanda, véritable laboratoire de la méthode Kagame, donne une plus ample idée du personnage et de sa façon de faire.

Il est indéniable que le Rwanda est un des bons élèves auprès des institutions économiques et financières internationales. Et pour cause, il enregistre d’après la banque mondiale un taux moyen de croissance du PIB réel de 8% entre 2001 et 2015, un taux d’investissement élevé et continu à hauteur de 25% du PIB, une amélioration conséquente des conditions de vie qui se traduit notamment par une chute de la mortalité infantile de deux tiers, ou encore l’atteinte de l’objectif d’éducation primaire universelle. Ces réussites peuvent être mises au compte de mesures originales et innovantes telle la création en 2009 de l’application “RapidSMS”, visant à permettre aux villages les plus reculés de signaler les cas de grossesse à risque. En assurant la distribution de téléphones portables et la formation de responsables communautaires, le gouvernement rwandais, secondé par l’UNICEF, a ainsi pu permettre à la mortalité infantile de passer de 47/1000 en 2009 à 31/1000 en 2015, ce qui fait passer le pays en dessous de la moyenne internationale. Au rang des réussites de Kagame, on peut aussi s’arrêter sur le taux de pauvreté qui passe de 44% en 2011 à 39% en 2014, tandis que les inégalités, mesurées à l’aune du coefficient de gini, passent de 0,49 en 2006 à 0,45 en 2014. Le Rwanda peut enfin se vanter de détenir les institutions les plus féminisées au monde avec 64% de femmes occupant des emplois publics, une bonne partie d’entre elles occupant d’ailleurs des postes d’importance.

Beaucoup d’observateurs tirent leur chapeau au président Kagame, qui continu d’afficher sa détermination avec une “vision 2020”, année à laquelle il espère que le Rwanda sera devenu un pays à revenu intermédiaire, orienté vers une économie de service et non plus fondé sur une économie rurale et agricole. Homme au travail pour qui l’efficacité passe avant tout, Kagame semble voir certaines limitations constitutionnelles comme étant des obstacles au développement, si bien qu’une révision constitutionnelle votée en 2015 lui permet d’être réélu pour la 3ème fois consécutive en août 2017 avec 98,3% des voix. Si ce dirigisme semble encore une fois séduire certains observateurs, il est parfois préjudiciable, voire fatal à ses opposants qui eux aussi peuvent être vus comme des obstacles. Depuis l’estocade finale portée aux troupes génocidaires et l’accession du Front Patriotique Rwandais (FPR) au pouvoir, il est difficile de s’opposer au gouvernement en place sans passer pour un soutien inavoué des interahamwe – littéralement “personnes qui s’entendent fort bien”,  terme faisant référence aux milices hutus responsables des massacres de 1994 et actuellement pour partie réfugiées dans l’est du Congo. Une des premières opposantes sérieuses de Kagame, Victoire Ingabire, en aura fait les frais en faisant valoir publiquement le fait que contrairement aux idées reçues, un certain nombre de Hutus avaient aussi subi des exactions. Ces déclarations lui ont valu d’être arrêtée et condamnée à quinze ans de prison. Plus récemment une autre opposante féroce, Diane Rwigira, qui avait tenté de se présenter aux élections de 2017 était arrêtée avec sa mère et sa soeur se retrouvant accusées avec elles d’ “incitation à l’insurrection, contrefaçon de documents et pratiques sectaires”. D’autres opposants ont, si l’on peut dire, eu beaucoup moins de chance à l’image de l’ancien vice-président du parti démocratique vert du Rwanda (DGPR), André Kagwa Rwisereka, retrouvé décapité en 2010, ou encore de Jean-Damascène Munyeshyaka, autre membre du DGPR, disparu en 2014.

Deux éléments majeurs semblent ressortir de l’analyse de la méthode Kagame, d’un côté une réelle volonté et détermination d’oeuvrer pour le développement du Rwanda, et de l’autre une impatience totale pour tout ce qui pourrait nuire à ce développement ou à l’image idéalisée qu’on voudrait en donner. À ce titre la critique et l’opposition deviennent des obstacles au roman national, qui s’autoalimente sur fond d’omerta du corps politique et citoyen. Dans un ouvrage récent, Bad News: last journalists in a dictatorship (2016), Anjan Sundaram expose une réalité Rwandaise beaucoup moins séduisante, où les journalistes sont sévèrement réprimés en cas de remise en cause du roman national. L’auteur expose la mise en place d’un véritable réseau de la terreur aux accents totalitaires. Les journalistes y subissent des pressions psychologiques, des menaces sur leurs familles, des emprisonnements, des passages à tabac, voir des exécutions sommaires. Encore une fois, cette répression féroce et implacable trouve sa source dans la volonté de protéger l’image de la “success story”, et ce qui agace le plus l’auteur c’est que manifestement le stratagème de Kagame marche à la perfection. Les bailleurs de fonds occidentaux, en particulier anglo-saxons sont séduits, et les aides continuent d’affluer dans les caisses d’un régime dont on minimise les exactions. Mais l’opération séduction ne marche que parce que l’on imagine qu’à défaut d’avoir les droits de l’homme on a au moins le développement économique, assertion qui est progressivement remise en cause.

… ou illusion du “kagamisme”?

Dans Bad News, Sundaram met en avant l’histoire d’un de ses étudiants en journalisme qui, après avoir publié sur les problématiques liées à la malnutrition infantile, a connu une véritable descente aux enfers faite de violences subies par les autorités policières et d’intimidations en tout genre ne visant ni plus ni moins qu’à le briser mentalement. Pour cause, la question de la malnutrition est un véritable taboue au Rwanda, ce qui n’enlève rien à ses ravages. L’Afrique de l’Est connaît depuis 2014 de graves sécheresses, liées notamment au changement climatique, ce qui a pour conséquence une baisse du rendement de l’agriculture. Il a fallu attendre janvier 2018 pour que le gouvernement reconnaisse la réalité du problème, en avouant corollairement la distribution de vivres à 100 000 foyers durant l’année 2016. Par ailleurs, il affirmé procéder à “des distributions ciblées” tous les mois depuis le début de l’année, tout en garantissant avoir  les moyens de s’occuper seul de cette distribution, sans aide extérieure. Malgré cela, les doutes et les questionnements se multiplient, et certains observateurs en viennent même à remettre en question les chiffres détenus par la banque mondiale. Par exemple, Sam Desiere, chercheur belge spécialiste de la question des statistiques dans les pays en voie de développement, remet en question l’affirmation selon laquelle le niveau de pauvreté aurait baissé de 6 points entre 2010 et 2014 pour passer de 44,9% à 39,1%. Il affirme plutôt que si on se fie au taux réel de l’inflation sur la même période, qui serait non pas de 17% mais de 30%, le taux de pauvreté aurait plutôt augmenté d’un point. La conséquence première de cette situation est une grande fragilisation des couches les plus pauvres de la population. D’autres chercheurs mettent en cause les chiffres fournis par l’institut rwandais des statistiques de différentes manières, mais ce qui au fond est le plus déstabilisant est moins le fait que le gouvernement rwandais soit soupçonné de manipuler les chiffres pour séduire les bailleurs de fonds, mais plutôt que la banque mondiale utilise des chiffres potentiellement faussés, sans plus d’examen. De fait, un ancien expert de l’organisation témoigne en août 2017, dans une tribune du NY Times, de faits accablants. Dans cette tribune nommée “Rwanda’s forever president”, il met en avant le fait qu’après avoir mené une étude de terrain approfondie sur la question de la pauvreté au Rwanda, il se vit accusé d’”idéologie génocidaire”. Ces accusations plus que douteuses ont alors eu pour conséquence la confiscation puis la destruction sans autre forme de procès de tous les documents fruits des recherches de son équipe. Après des négociations entre la banque mondiale et le gouvernement rwandais, le projet fut purement et simplement abandonné au profit aujourd’hui, comme on peut le voir sur le site officiel de la banque mondiale, des chiffres fournis par le gouvernement.

D’autres témoignages de ce type affluent, et montrent un traitement particulier réservé au gouvernement rwandais par les institutions internationales. Les raisons de ce traitement de faveur peuvent être de plusieurs natures, et certains y voient une forme de culpabilité vis-à-vis du génocide. Il est également possible de supposer que la “success story” du Rwanda profite aussi bien aux bailleurs qu’au gouvernement, d’un côté parce qu’il s’agit de prouver enfin que les mécanismes d’aides aux pays africains peuvent fonctionner, et de l’autre parce qu’il s’agit de légitimer un régime autoritaire à travers ses réussites économiques. La potentielle toxicité de cette relation est flagrante puisqu’on nourrit peu ou prou une image faussée des réalités socio-économiques du Rwanda, ce qui peut à terme avoir des conséquences désastreuses pour le pays.

La division ethnique et ses séquelles

On félicite souvent Paul Kagame d’avoir réussi à surmonter les divisions ethniques qui ont été à l’origine de l’effroyable génocide de 1994, et il est vrai qu’il a réussi à stabiliser un pays meurtri par des querelles ethniques longtemps entretenues par les puissances coloniales. Mais cela ne doit pas empêcher de voir que la société Rwandaise reste profondément marquée par l’ethnicité. Parmi les milliers de documents secrets publiés par Julian Assange au début de la décennie, on trouve des télex diplomatiques américains concernant le Rwanda. Au sein de ces documents, un texte en particulier, qui se nomme “Lethnicité au Rwanda- qui dirige le pays?” envoyé le 5 août 2008, attire l’attention de Jean-Paul Puts, journaliste. On y voit d’abord que 61,3% des personnalités nommées dans les postes d’importance sont tutsis alors même que la proportion des Tutsis dans la population est infime. Si d’un autre côté, on remarque que la répartition du pouvoir dans le gouvernement est très équilibrée entre les deux ethnies, le document en question semble indiquer qu’en réalité on à la plus à faire à une opération de communication qu’autre chose. On remarque ainsi que les Hutus qui détiennent des postes d’importance sont soumis à un système de “jumelage”, qui implique nécessairement la présence d’un Tutsi dans leur giron, ce dernier détenant alors la réalité du pouvoir. À titre d’exemple, le télex s’arrête sur la relation entre Paul Kagame et son ex Premier ministre, Bernard Makuza, décrit comme étant “affable mais inefficace” et soumis pour toute question, majeure ou mineure, aux directives de Kagame.

Un autre élément, beaucoup plus inquiétant quant à la nature du régime, concerne des faits de stérilisation de masse perpétrés par le pouvoir en place. En effet d’après le télex, 700 000 personnes auraient été stérilisées dans une période non précisée, mais que l’on peut grossièrement situer entre 2008 et 2011. Il mentionne également la paupérisation de 700 000 personnes par destruction de leurs huttes, élément qui coïncide d’ailleurs avec certaines affirmations de Sundaram dans Bad News. Il est utile de mentionner que tous ces faits concernent les couches pauvres de la population Rwandaise qui, inévitablement, sont soit hutu soit twa – autre ethnie de la région des Grands Lacs, regroupant les populations pygmées. Concrètement, et comme le relève le document, et si ces faits sont avérés, il s’agirait ni plus ni moins d’une “politique d’eugénisme à grande échelle et d’élimination ethnique sélective au goutte à goutte des bahutu et des batwa”.

Conclusion

Paul Kagame a réussi le tour de force de relever un pays plus qu’à genoux, tourmenté par de profondes divisions et par des rapports de force géopolitiques exogènes très présents et comme on le découvre progressivement, très impliqués dans le désastre du génocide. Il serait globalement très réducteur de faire de l’homme un despote sanguinaire, car il faut tout de même rendre à César ce qui est à César. En plus des réussites déjà mentionnées, on peut relever la mise en place d’un système d’assurance maladie qui couvre aujourd’hui plus de 90% de la population, ce qui est plus que ce que peuvent en dire certains pays développés. Il est d’ailleurs intéressant de voir que des discussions sont en cours au sein de l’Union africaine, en collaboration avec des ONG, en vue de l’instauration d’une couverture santé universelle en Afrique. Cependant, comme la note Sundaram et bien d’autres, le “kagamisme” continue de poser de sérieuses questions éthiques et juridiques, notamment en ce qui concerne la violation systématique des droits humains. Jusqu’à quel point la communauté internationale est-elle prête, non seulement à tolérer, mais aussi à soutenir et à financer un régime soupçonné, entre autres, de pratiquer le nettoyage ethnique? Le choix a par ailleurs été fait de ne pas aborder ici la question de l’implication du Rwanda dans l’instabilité de l’est du Congo, mais nombre d’analyses tendent à montrer que le régime rwandais est peu ou prou impliqué dans ce qui reste le conflit le plus meurtrier depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une chose est sûre, c’est que le kagamisme fait l’effet d’un raz de marée sur l’Afrique pour le meilleur et pour le pire. Si  on peut s’enthousiasmer des effets positifs évidents, on peut aussi s’inquiéter d’une potentielle banalisation des violations des droits de l’homme, déjà mis à mal sur le continent. Paul Kagame est en tout cas une personnalité politique complexe qui ne peut faire l’objet d’un traitement manichéen, s’il faut reconnaître et saluer une volonté politique de fer et une réelle ambition de développer son pays – ce qui n’est que trop rare sur le continent -, il ne faut pas se rendre aveugle quant à ses méthodes généralement autoritaires, souvent implacables, et parfois d’une impitoyable cruauté. 

Cyuzuzo Louis

Etudiant en Master relations internationales

sources

Anjam Sundaram, Bad News: Last journalists in a dictatorship, bloomsburry circus, 2016.

http://www.rfi.fr/afrique/20170628-rwanda-oms-forum-kigali-couverture-sante-universelle-burkina

http://www.jeuneafrique.com/435999/politique/pays-de-lunion-africaine-se-penchent-reforme-de-linstitution-a-kigali/

http://www.jeuneafrique.com/mag/522475/politique/paul-kagame-appose-sa-methode-a-lunion-africaine/

http://www.jeuneafrique.com/mag/461879/politique/presidentielle-au-rwanda-face-a-paul-kagame-lopposition-sort-de-lombre/

http://www.jeuneafrique.com/586736/politique/reforme-de-lunion-africaine-les-propositions-choc-de-paul-kagame-et-moussa-faki-mahamat/

https://www.theguardian.com/books/2016/jan/11/bad-news-last-journalists-in-dictatorship-anjan-sundaram-review-rwanda-paul-kagame

http://www.rfi.fr/afrique/20180606-miracle-mirage-rwandais-chiffres-economie-pauvrete-kagame

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/08/11/rwanda-grace-a-rapidsms-le-taux-de-mortalite-infantile-est-tombe-a-31-pour-mille-naissances_5171452_3212.html

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/10/04/au-rwanda-l-opposante-diane-rwigara-inculpee-d-incitation-a-l-insurrection_5195883_3212.html

http://www.banquemondiale.org/fr/country/rwanda/overview

https://www.la-croix.com/Economie/Monde/Le-cout-protectionnisme-Donald-Trump-2018-06-05-1200944639

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